Je suis élue d'un territoire qui résiste bien à la crise et dont les entreprises ont relevé le défi de la mondialisation. Tourner le dos à la réalité ne permet pas de s'y confronter efficacement. Au contraire, la France doit le reconnaître comme un fait objectif. Les territoires n'ont pas forcément les capacités d'ingénierie et de prévision pour apporter les solutions adéquates. En outre, il est difficile de dépasser l'opposition entre ville et campagne alors que la solution réside probablement dans l'interdépendance.