Je rappelle que le marché des quotas de carbone a été pensé il y a une trentaine d'années par les économistes de l'écologie. Aujourd'hui, le prix de la tonne de carbone est trop faible pour permettre à ce marché de fonctionner, parce qu'il est calculé sur des volumes trop importants pour inciter à une réduction des émissions.
Le marché des quotas de produits phytopharmaceutiques repose sur le même principe économique et poursuit le même objectif d'une réduction de la consommation. On peut refuser le marché mais le système des quotas a bien fait partie à un moment de la réflexion économique des écologistes.