Je partage l'analyse du rapporteur. Deux systèmes s'opposent à l'échelle mondiale : le brevetage du vivant et l'obtention végétale. Je défends clairement ce dernier système, d'autant que c'est grâce à lui que la France, ne disposant pourtant que de PME, est le premier exportateur de semences au monde. On ne peut s'en tenir aux semences de ferme si on veut relever les grands défis agro-écologiques ; il faut donc assurer le financement de la recherche nécessaire à l'obtention végétale.