Je salue la qualité du rapport équilibré et complet de Sylvie Tolmont. Le présent texte est la huitième loi visant à favoriser l'égalité entre les femmes et les hommes. Face à l'absence de résultats, ne nous étonnons pas qu'il mette plus de force à imprimer volontarisme et exigence. Ce qui n'a pas été mis en place par la sensibilisation devra enfin s'imposer par la loi.
Je suis sensible au volet consacré au sport. La sociologie de certaines disciplines est un frein subjectif, beaucoup plus culturel que naturel. Il faut travailler davantage sur l'aspect éducatif et sur l'image, sur la formation trop souvent genrée en matière de sport, pour faire émerger davantage de cadres sportifs féminins quelle que soit la discipline. Il n'y a pas de domaine réservé par nature.
Actuellement, douze fédérations sportives ont des plans de féminisation. Il conviendrait de les évaluer au plus juste, d'une manière plus qualitative que quantitative, pour éviter l'effet plafond de verre : la parité parfaite dans les conseils d'administration ne signifie pas pour autant l'accès réel aux fonctions dirigeantes.
Pour parvenir à la parité, ne conviendrait-il pas d'imposer le non-cumul des mandats et la limite de deux mandats successifs, notamment aux niveaux régional et départemental de toutes ces instances ?