Vous avez raison, monsieur le député, ce projet de loi était un engagement du Président de la République, et cet engagement est aujourd’hui tenu. C’est le premier, dans toute l’histoire de la République, à être consacré à ce sujet qui était auparavant le monopole de l’exécutif, et qui sera désormais l’objet d’un contrôle démocratique du Parlement. Nous en débattrons à partir du mois de janvier, et vous pourrez ainsi voter sur les finalités et sur les modalités de notre politique de développement. C’est une profonde avancée démocratique, qui nous fera progresser sur tous les fronts : transparence, redevabilité, évaluation, qualité, efficacité.
Cette loi aussi un symbole fort qui, comme l’expliquait le Premier ministre il y a quelques jours ici lors du débat sur la Centrafrique, tourne la page de la Françafrique.