Je redis l’attachement du Gouvernement à cette mesure. Je n’ai pas changé d’avis depuis le début du débat sur cette loi. Avec le Gouvernement, j’ai beaucoup travaillé pour que la taille du registre national des crédits aux particuliers soit proportionnée à l’objectif poursuivi, la lutte contre le mal-endettement, et nous avons entendu les remarques du Conseil d’État à cet égard.
J’aimerais beaucoup que M. Tardy étaye son affirmation selon laquelle les principaux acteurs sont contre le registre. Je pense qu’il nous dira de quels acteurs il s’agit, à l’exception des banques, qui y sont opposées, puisque CRESUS y est favorable, de même que le Secours populaire, la Banque postale, le Secours catholique, c’est-à-dire ceux qui s’occupent du mal-endettement.