Je profite de l’occasion pour répéter dans l’hémicycle ce que je dis sans relâche. Le premier texte adopté en 2002, dont j’ai eu l’honneur d’être le rapporteur, a consisté à diminuer les impôts, en l’occurrence l’impôt sur le revenu. Le premier et le plus urgent des textes adoptés en 2007, dont j’ai eu l’honneur d’être le rapporteur, la loi TEPA, a consisté à diminuer les impôts, en l’occurrence l’impôt sur le revenu. Ma conviction est que le premier texte urgent, et je me tourne vers vous, monsieur Mariton, qui êtes en charge de cette réflexion et qui la menez si bien, ne pourra pas consister à diminuer les impôts. La diminution des impôts non gagée par des économies identifiées, c’est terminé.
Nous devons concentrer tous nos efforts sur la dépense publique. Nous devons réfléchir ensemble à la manière d’agir dans ce domaine, petit à petit, sans brutalité. Pas plus que de grand soir fiscal, il ne doit y avoir de grand soir de la dépense publique. C’est un processus continu et absolument nécessaire.