Intervention de Dominique Lefebvre

Séance en hémicycle du 19 décembre 2013 à 9h30
Loi de finances pour 2014 — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Lefebvre :

Nous arrivons donc à la fin de ce qu’il est convenu d’appeler un marathon budgétaire. Je vois que nous sommes encore un certain nombre dans l’hémicycle et que mes collègues socialistes, écologistes et radicaux sont présents, et l’ensemble de la majorité gouvernementale, au moment où nous allons adopter définitivement ce texte important. Nous tenons donc la distance.

Comme les précédents orateurs, je veux saluer la qualité de nos débats. Je salue, monsieur le ministre, à la fois votre attitude et votre ouverture d’esprit. J’ai déjà, lors du vote en première lecture, souligné votre humour so british mais parfois ravageur, notamment pour nos collègues de l’opposition, à qui il faut parfois rafraîchir la mémoire sur leurs erreurs passées. Je veux vraiment vous remercier à nouveau et aussi, à travers vous, vos collaborateurs de cabinet et l’administration de la direction du budget, qui auront accompagné les parlementaires tout au long cette discussion.

Je veux aussi saluer le travail de notre rapporteur général, Christian Eckert, et également de l’ensemble de ses équipes, fortement mobilisées. Connaissant le talent et la plume du rapporteur général, dont on profite souvent sur son blog, on préférerait peut-être qu’il soulage ses collaborateurs en écrivant une plus grande part des rapports, mais nous comprenons qu’il ne puisse le faire ! En tout cas, ces rapports sont des outils importants à la fois pour nous et pour l’ensemble du public, car nous avons encore beaucoup d’efforts de pédagogie à fournir sur tous ces sujets.

Je veux également remercier, et pas parce que nous approchons des fêtes, le président de la commission des finances. Il est parfois mal à l’aise, nous le sentons bien. Nous connaissons sa longue expérience et son esprit de responsabilité, il fut dix ans rapporteur général, mais la logique des jeux politiciens, peut-être la pression des amis politiques, peuvent contrarier le souci de l’intérêt général. Je suis de ceux qui pensent que l’esprit de la große Koalition que l’on vient de voir émerger en Allemagne pourrait parfois, quand il s’agit de ces sujets qui nous importent à tous, souffler davantage dans notre hémicycle. En tout cas, même si nous avons parfois des désaccords de fond, nous apprécions votre présidence.

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