Monsieur Lefait, dès lors que 60 % de la production de la brasserie située dans votre circonscription est exportée vers la Grande-Bretagne, elle est frappée dans ce pays d'un droit d'accise bien supérieur à celui que nous nous proposons d'établir en France ; il est, je crois, trois fois supérieur au nôtre, et restera nettement plus élevé après l'adoption de cette mesure. Les risques que cette dernière pourrait faire peser sur les capacités d'exportation de la brasserie vers la Grande-Bretagne sont donc nuls. La chose est catégorique.
L'ancien président de l'Assemblée nationale a cru qu'un droit d'accise était une taxe sur la production.