Nous devons valoriser notre filière bois, mais pas de n’importe quelle façon. Nous lui avons déjà donné un coup de pouce, mais nous ne devons pas oublier qu’elle emploie parfois des travailleurs détachés et utilise souvent des bois d’importation. On observe en la matière que, bien souvent, le bois français est exporté pour être réimporté après transformation. Je prendrai ici l’exemple des parquets, qui sont construits hors d’Europe, parfois avec du bois venant d’Europe – notamment en Asie –, et vendus moins cher que ceux construits en Europe même. Ces parquets sont fabriqués selon des process qui ne respectent pas la directive REACH, que nos industriels, eux, respectent. C’est injuste. C’est de la concurrence déloyale !