C’est pourquoi je vous remercie, monsieur le ministre, d’avoir accepté un amendement instaurant un minimum d’équité en la matière.
Il est vrai que, génération après génération, le morcellement de la propriété ne joue pas en faveur d’une filière qui peine à parler d’une même voix et qui, de fait, ne dispose pas d’armes efficaces pour faire face à la concurrence et aux autres obstacles qu’elle rencontre. C’est presque une légende, mais il faut sortir la forêt française de son cocon seulement patrimonial. L’aval de la filière doit accepter que les propriétaires trouvent enfin un intérêt économique à la valorisation sylvicole de leurs forêts.
Votre loi, monsieur le ministre, nous propose un équilibre harmonieux pour la forêt comme pour l’agriculture : la fonction économique, la fonction environnementale et la fonction sociale.
C’est une grande loi, une loi qui va, j’en suis certain, donner une visibilité à nos agriculteurs, car oui, chers collègues, le métier d’agriculteur est un métier d’avenir.