…. qui s’appuyait sur toute une série de lois contradictoires et de procédures qui ne sont ni efficaces, ni opérationnelles. J’y vois encore un vibrant plaidoyer pour une politique pénale telle que nous l’avons conçue et telle que nous réussirons à la mettre en oeuvre, une fois que nous aurons fait adopter notre projet de loi de prévention de la récidive, d’individualisation de la peine et d’efficacité de la sanction. Cette politique vise à assurer la sécurité des Français.
J’en viens aux victimes dont vous n’avez pas dit un mot, ce qui peut se comprendre quand on sait que, lors du précédent quinquennat, si vous avez fortement instrumentalisé les victimes et oublié, durant deux années, de réunir le conseil national d’aide aux victimes. Vous n’avez créé que cinquante bureaux d’aide aux victimes sur trois ans alors que nous en avons ouvert cent en une seule année.
Nous avons augmenté de 25 % le budget d’aide aux victimes et encore de 9 % cette année. Surtout, nous travaillons avec le conseil national d’aide aux victimes que nous avons déjà réuni deux fois, dont nous modifions la composition et qui inspire notre politique pénale. La politique pénale que vous critiquez, monsieur le député, a été écrite à plusieurs mains. Nous avons bien évidemment consulté les forces de police et de gendarmerie, les associations de victimes, toutes les organisations professionnelles de la justice. Ce travail viendra devant le Parlement et je vous invite à y prendre votre part !