Intervention de Gilles Lurton

Séance en hémicycle du 8 janvier 2014 à 15h00
Agriculture alimentation et forêt — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

Il y a dix ans, en effet. Or elle se classe aujourd’hui en cinquième position, après l’Allemagne, les Pays-Bas, le Brésil et les États-Unis.

Depuis 1999, cinq textes ont déjà été consacrés à l’agriculture. Nous le savons pourtant, ce sont les grandes lois structurantes qui ont permis de bâtir l’agriculture d’aujourd’hui. Ces lois structurantes étaient le fruit d’une confiance réciproque entre le général de Gaulle et les représentants agricoles, souvent de fortes personnalités – étant Breton, je n’hésite pas à rappeler ici la mémoire d’Alexis Gourvennec.

Monsieur le ministre, ma conviction est que ce sont les professionnels qui perçoivent le mieux les nécessaires adaptations à la réussite de leur métier, et non les penseurs écologistes ou les technocrates. Cette présomption de culpabilité pesant sur la productivité agricole et agroalimentaire n’est plus supportable. Cette présomption de culpabilité, ce manque d’ambition pour notre agriculture, cette complexification à outrance des prescriptions risquent de déstabiliser davantage ce secteur.

Quelques sujets peuvent cependant retenir mon attention : les dispositions relatives à la régulation, où des besoins nouveaux se font sentir ; la contractualisation, pour laquelle les dispositions prises par le précédent gouvernement doivent effectivement évoluer afin de mettre un terme à certaines dérives et de pallier les difficultés de mise en application dans les exploitations…

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