Monsieur le ministre, messieurs les rapporteurs, mes chers collègues, notre pays s’est longtemps singularisé par la place prépondérante et déterminante de notre agriculture, fleuron de notre économie. Les femmes et les hommes qui ont permis à notre économie de se hisser à ce niveau de professionnalisme sont des exemples à travers toute l’Europe et dans le monde entier.
Quoi que puissent en penser les écologistes, après la révolution industrielle et celle de la production, le monde agricole a répondu présent à l’évolution durable à laquelle nous aspirons tous. Mais, pour s’en convaincre, il faut savoir aller à la rencontre de celles et ceux qui font notre agriculture, celles et ceux qui quotidiennement travaillent le sol de France, remplissent nos silos et font tourner notre industrie agro-alimentaire.
J’étais la semaine dernière en compagnie de jeunes agriculteurs du Loiret pour examiner ce projet de loi, tout comme j’ai participé comme chaque année en cette période aux assemblées cantonales des syndicats agricoles. Je vous invite à faire de même : vous pourrez ainsi constater le fossé, si ce n’est le gouffre, qui sépare nos productions législatives et réglementaires des attentes du monde agricole.