Parmi les demandes récurrentes des agriculteurs, il y a aussi le soutien à l’installation et à la transmission, la préservation du foncier agricole, l’organisation des producteurs et des marchés et enfin, priorité des priorités, la simplification administrative.
Monsieur le ministre, si je puis me permettre, faites preuve de davantage d’autorité sur votre administration et accordez vos violons avec celle de l’environnement ! La question du rôle à venir de vos services respectifs est clairement posée, puisque cette loi est assortie d’une quinzaine d’ordonnances et probablement d’une multitude de décrets, ce qui revient à nous demander de signer un chèque en blanc.
En définitive, cette loi répond-elle à toutes les demandes des agriculteurs de France ? Il est permis d’en douter, à en juger par le contenu des auditions que nous avons conduites et par le nombre impressionnant d’amendements qui nous ont été proposés par les représentants des filières ou les organisations agricoles elles-mêmes, quelles que soient leurs sensibilités. Près de 1 500 amendements ont été déposés, et pas uniquement par l’UMP monsieur le ministre, par les députés de votre majorité également.