D’ailleurs, ce projet de loi a été l’occasion d’un rétropédalage, gymnastique dont nous finissons par avoir l’habitude mais qui décrédibilise l’action gouvernementale, qui n’en avait guère besoin. En effet, en voulant limiter la délivrance des antibiotiques, votre projet a provoqué une levée de boucliers des vétérinaires.
Ce texte est aussi l’occasion de montrer le dogmatisme de votre majorité. Vous abordez l’enseignement agricole, mais il n’est pas innocent de constater que vous ne prenez pas en compte l’enseignement agricole privé ; or celui-ci a une place et un rôle très importants dans beaucoup de nos départements, y compris dans le mien, la Mayenne.
Vous l’aurez compris, mes chers collègues : ce n’est pas ce texte qui va aider nos agriculteurs à affronter l’avenir. Ils le savent, d’ailleurs : ils sont sans illusions.