…et que je suis heureux de voir une loi venir accompagner ce mouvement. Le monde agricole, dans son intelligence pratique et sa sagesse, a compris que la compétitivité – un mot dont vous vous gargarisez – ne pouvait pas s’asseoir sur le coût de la réhabilitation de l’eau potable. Il a compris qu’il ne saurait y avoir de compétitivité faisant l’impasse sur la dépendance au pétrole et aux protéines importées. Il a compris que 25 % d’exploitations disparues au cours des dernières années, on ne pouvait appeler cela de la compétitivité.
Nous devons absolument redresser la barre pour favoriser une vraie compétitivité, et les amendements que je défendrai au nom de mon groupe à l’article 1er viseront à ce que le GIEE – qui connaîtra, je l’espère, le même succès que les CUMA et d’autres initiatives visionnaires dans le monde agricole – intègre une nécessaire dimension sociale, portant aussi bien sur l’emploi que sur la qualité de vie. Ce sera l’apport de notre groupe à cette loi qui prépare l’avenir de nos agriculteurs.