Je crois que, là aussi, nous sommes dans une confusion. Il ne s’agit pas de remettre en cause l’intervention des régions, mais de se demander quels sont les poids respectifs des uns et des autres. Or, monsieur le ministre, si vous souhaitez inclure les régions dans ce conseil, quel sera le rôle de l’État ? Il faut se poser cette question. En effet, il en va de notre politique agricole. Je me demande d’ailleurs si, en procédant de la sorte, vous ne risquez pas d’affaiblir le rôle de l’État, dans sa négociation avec les autres interlocuteurs à l’échelle européenne, lorsqu’il s’agira de défendre une politique agricole.