Le CSO, dans sa représentation actuelle, comporte déjà la grande distribution, l’industrie agroalimentaire, le mutualisme, les coopératives agricoles. Chacun est donc représenté. Je me demande s’il n’y a pas dans votre esprit, monsieur Benoit, une confusion entre interprofessions, c’est-à-dire des organisations par filières, et représentations professionnelles, celles-ci étant déjà parfaitement intégrés dans le Conseil supérieur. Il s’agit par ce texte de le confirmer. L’équilibre existe. La preuve, c’est que dans le débat qu’on a eu hier sur la réforme de la politique agricole et sur la pénibilité, les syndicats de salariés de l’industrie agroalimentaire étaient, eux aussi, présents. Nous avons donc des débats parfaitement équilibrés, un collège qui représente déjà la profession agricole tout en tenant aussi compte des acteurs qui gravitent autour – l’agroalimentaire, la grande distribution –, et nous y avons même ajouté les petits commerçants de l’alimentation.