L’objectif de cet amendement est de faire en sorte que le Conseil supérieur d’orientation et de coordination de l’économie agricole et alimentaire, dont on a rappelé le rôle et l’importance, notamment dans le cadre de la consultation et de la concertation menée par le ministère de l’agriculture, intègre non seulement une approche économique et environnementale, ce qui est acté, mais aussi la problématique du bien-être animal. C’est en effet une préoccupation croissante dans la société : on a beau parfois se voiler la face, le consommateur est de plus en plus informé et les jeunes générations notamment se posent et nous posent des questions sur la façon dont sont traités les animaux.
Par conséquent, il vaudrait mieux envisager cette problématique dans le cadre de la plus haute instance de concertation du ministère. Avant d’être mangés, les animaux sont élevés et tués, et on sait dans quelles conditions. On aurait vraiment intérêt à traiter cette problématique que, de plus en plus, les consommateurs jugent importante, au sein de cet organisme de concertation, de façon complètement décrispée.