L’essentiel est que chaque projet se base sur un objectif clairement défini. Nous avons déjà des projets en agro-foresterie – châtaigne et viande bovine en Limousin, par exemple, ce qui me plaît beaucoup –, mais aussi en fixation des gaz à effet de serre ou en conservation des sols – une question essentielle. Un autre projet important associe élevage et céréales : une trentaine d’exploitants – céréaliers et éleveurs – se sont mis d’accord pour élever des bêtes nourries avec la luzerne qu’ils produiront eux-mêmes. Cette autonomie fourragère, qu’il ne faut pas confondre avec l’autarcie, est d’une grande modernité et ouvre, à mon sens, d’importantes perspectives. Nous avons déjà débattu sur ce point et André Chassaigne a eu raison de souligner l’intérêt de cette question.
Je vous confirme que tous les éléments relatifs à ces questions vous seront envoyés par voie électronique avant le vote de mardi, afin que chacun soit parfaitement informé. Je suis d’accord avec M. Benoit pour considérer qu’il s’agit là d’une question importante, qu’il convient d’examiner avec attention : il ne s’agit pas, par exemple, de confondre les aides majorées avec la majoration des aides publiques qui existe déjà.