Je vous renvoie donc dans vos départements, où vous prendrez contact avec ceux qui, dans les chambres d’agriculture, ont mis en oeuvre des GIEE. Vous verrez qu’ainsi, vous allez enfin comprendre ce qui se passe sur le terrain.
Je terminerai sur la question européenne, puisqu’il y a un député qui est intervenu, avec d’étranges propos… Quand on veut parler d’un sujet, il faut le connaître. Vous avez fait référence à vos études scientifiques, mais vous ignorez que tout le débat sur la convergence des aides porte sur l’idée d’aller vers des aides uniques à l’hectare : la solidarité à l’égard des pays d’Europe centrale et orientale, qui coûte effectivement 250 millions d’euros, vise justement à compenser l’écart existant entre les pays qui bénéficiaient depuis longtemps de la politique agricole commune et les nouveaux membres. Vous nous dites des choses fausses.
Deuxième point : vous parlez de la place de l’État, dans la négociation de la politique agricole commune à l’échelle européenne. Si je vous interrogeais sur la différence de montants entre le premier et le deuxième pilier, je crains que vous ne puissiez me répondre.