Laissez-moi terminer ! Vous avez fait une confusion en parlant d’importations et d’exportations et en disant qu’il fallait laisser l’azote organique circuler pour compenser les déficiences d’azote de certaines zones. Or, par définition, il n’y a pas aujourd’hui de déficiences d’azote. En Bretagne, les deux tiers de l’azote proviennent d’apports organiques, un tiers provenant d’achats d’azote minéral.
Nous connaissons déjà les quantités d’azote organique épandu, puisque nous disposons des déclarations. Par contre, nous ne connaissons pas encore le niveau global de l’azote minéral. C’est cela que nous allons définir dans chaque région, et nous jouerons sur les deux, en fixant un niveau global à un moment T. Cela donne de la souplesse et permet de traiter globalement la question de l’azote, car ce n’est pas seulement la quantité d’azote organique épandu qui est intéressante à connaître.
Je ne vais pas rappeler tous les débats sur ces sujets ; vous connaissez la sensibilité de la Bretagne sur la question des algues vertes.