Je viens d’apprendre la publication d’une étude très intéressante de l’université de Reading, financée par l’Union européenne. Elle nous révèle que l’Europe manque à peu près du tiers des colonies d’abeilles dont elle aurait besoin pour polliniser ses cultures d’oléoprotéagineux, non en raison de la pollution mais du fait du développement même de ces cultures, nécessaires à l’indépendance protéique de nos élevages. Autrement dit, les manquements à l’agroécologie sont source de difficultés. L’agroécologie n’a rien d’un mythe, elle a un fondement réel et je me plais à dire qu’il est démontré par des scientifiques qu’il est bon de s’occuper des abeilles et de se préoccuper du génie écologique montré par la nature et les espèces pour la productivité de nos cultures et même de nos grandes cultures. Il n’y a pas d’opposition entre l’agroécologie et la production agricole. Merci aux abeilles ! (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et écologiste.)