La politique de l’installation reste une politique nationale. La preuve, c’est que nous avons longuement discuté ici même d’amendements sur l’installation. La décentralisation du deuxième pilier correspond simplement à la mise en oeuvre d’un engagement. Pour ce qui est de savoir à qui doit revenir le pilotage – l’État, les régions, les chambres d’agriculture –, je rappelle qu’il existe des syndicats composés de jeunes agriculteurs extrêmement vigilants, et que la question est donc régulièrement débattue.
Je le répète, il existe une politique d’installation nationale mise en oeuvre par un comité État-région – la réforme de la PAC a même permis des choix à l’échelle européenne –, qui va de pair avec un pilotage région-État au niveau régional.