J’appuie cette demande de manière extrêmement forte. Nous connaissons des vignobles où de grandes maisons achètent, dans chaque village, des ares – même pas des hectares –, non pas forcément de terres plantées, mais même de terres à vignes. Nous assistons à une concentration du capital extrêmement forte qui, à terme, peut mettre en danger l’équilibre et la survie des vignobles français.
En effet, dans une économie ouverte, avec des investisseurs extérieurs et des marchés qui peuvent fluctuer, plus l’intensité de la capitalisation augmente et plus les entreprises familiales et un ancrage territorial permettent seuls de maintenir l’aménagement du territoire sur les communes ainsi que la production des capitaux, des emplois et de la richesse sur le territoire national.
Nous sommes ici pour faire la loi. Il me semble qu’il serait de bon sens et de bon ton d’accepter cet amendement.