Malgré tout le mal que pense le rapporteur du travail de l’UMP, et plus globalement de tout ce qui a été fait par la majorité précédente, je fais un pas dans sa direction… C’est vous-même, monsieur le rapporteur, qui avez présenté cet amendement en commission, avant de le retirer aussitôt. Nous n’avons pas honte de notre bilan, bien au contraire. Nous sommes conscients que, quand on est aux affaires, comme vous l’êtes actuellement, on essaie sincèrement de bien faire. On constate, deux ou trois ans plus tard, qu’il y a des choses qui marchent et d’autres qui ne marchent pas. Dans ce dernier cas, il faut avoir le courage de chercher à les corriger. C’est ce que nous essayons de faire avec cet amendement.
Je ferai un clin d’oeil à notre collègue André Chassaigne qui a présenté un exposé intéressant sur la grande distribution. Le problème, dans les relations commerciales en général, c’est que la loi a toujours un temps de retard : c’est toujours le gendarme qui court après les voleurs… Il faut que cette loi soit la plus précise et la plus efficace possible, dans le temps où elle est votée, mais ne nous faisons pas d’illusions : on ne manquera pas de trouver des moyens dans relations commerciales pour contourner nos dispositifs.