En fin de séance, la nuit dernière, notre excellent collègue André Chassaigne nous a fait adopter un amendement qui employait le mot « goût ». Cela nous rappelle deux choses primordiales. Premièrement, les produits de l’agriculture française sont variés et d’excellente qualité. Leurs qualités sont nombreuses, qu’elles soient gustatives, mais aussi visuelles ou autres. Deuxièmement, ce soir, notre collègue Thierry Benoit a défendu un amendement qui nous rappelle que les campagnes d’information et de nutrition n’abordent jamais la question du plaisir. La présentation des aliments est toujours limitée à leur aspect nutritionnel, gustatif ; jamais on n’évoque le plaisir que leur consommation procure. C’est ce qui explique, me semble-t-il, que ces campagnes soient, à terme, vouées à l’échec.