Le Gouvernement est également défavorable à cet amendement. Les situations pouvant donner lieu à une décision d’abattage sont toutes différentes et nécessitent un minimum d’expertise. Le cas de brucellose des bouquetins évoqué par M. Herth, où la demande d’abattage total faite initialement n’a finalement donné lieu qu’à l’abattage des plus jeunes bêtes – une décision qui semble aujourd’hui satisfaire tout le monde, et avec laquelle M. Saddier était en accord, si j’ai bonne mémoire, car il souhaitait que l’on procédât sans précipitation – m’a moi-même convaincu de la nécessité de prendre un peu de temps avant de déterminer quelle solution adopter si l’on veut éviter de faire de grosses bêtises.
J’aimerais que Mme Dion, qui s’était exprimée de façon assez virulente sur cette question, prenne acte du fait que les choses se sont apaisées. Certes, les problèmes d’épizootie doivent être réglés, mais les délais en vigueur me paraissent tout à fait adaptés, comme l’a montré l’expérience des bouquetins.