Les schémas départementaux de gestion cynégétique fixent aujourd’hui de façon uniforme dans les départements un nombre minimum d’animaux à prélever pour chacune des espèces de grand gibier soumises à un plan de chasse. Cependant, il faut bien entendu que ces minimums soient modulés en fonction de la sensibilité des milieux.
Hier, les espèces soumises au plan de chasse l’étaient pour être protégées ; aujourd’hui, il s’agit plutôt de maintenir un équilibre entre la forêt, le milieu naturel et les chasseurs. Dans certains endroits, le grand gibier devient concurrent d’espèces protégées. Par exemple, dans le massif des Vosges, la surpopulation de cervidés menace l’habitat du grand tétras. Il faut donc non pas fixer des minimums administratifs, comme c’était le cas il y a trente ans lorsque le cerf était menacé, mais bien moduler ces seuils en fonction des milieux.