Je ne veux pas être trop long, mais c’est là un sujet éminemment sérieux. Sans faire non plus dans le pathos, il faut tout de même souligner l’émotion de nos éleveurs.
Mes chers collègues, nous sommes au début de l’année 2014. Si la représentation nationale et, plus largement, les responsables politiques français veulent retrouver une certaine crédibilité auprès du peuple, il va falloir que nous soyons capables de refuser de tels diktats imposés par d’autres pays. Certes, ce sont des frères européens, mais l’on ne pourra pas s’abriter tout le temps derrière des conventions, fussent-elles de Berne, pour continuer à nier l’évidence et la réalité. Si tel devait être le cas, le clivage entre le peuple et ses élites continuerait à se creuser. Aux élections européennes de 2014, mes chers amis, nous verrons le résultat de cet autisme de nos prétendues élites.