Je partage l’avis du rapporteur et j’ajoute qu’il ressort de tous les débats que nous avons pu avoir autour de la question du découplage, de la lutte contre la distribution d’antibiotiques ou l’antibiorésistance, que le prix est l’élément le plus déterminant de la consommation d’antibiotiques, quel que soit le pays européen concerné. Si le prix des antibiotiques baisse, leur consommation augmente. Si l’on considère au contraire qu’un produit à utiliser avec parcimonie doit être cher et rare, l’on conserve une chance de réussir.
Je pense que ce type de dispositif est très important. En effet, le prix est un élément limitatif car, dans ce domaine, les éleveurs ne sont pas remboursés par la Sécurité sociale ; ils doivent payer. D’ailleurs, aux États-Unis, les prix sont bas et la consommation est très importante. L’Espagne mène une politique de prix bas et a introduit le découplage : la consommation est très importante.
En conséquence, nous importons des antibiotiques, phénomène contre lequel il faut lutter. Notre objectif est bien de diminuer la consommation et de lutter contre l’antibiorésistance.