L'opposition conteste cette minime contribution des retraités au financement d'une politique dont ils seront, le plus tard possible, espérons-le, bénéficiaires à leur tour, comme l'ensemble des Français. La protection sociale repose par principe sur des contributions universelles qui permettent de financer des prestations pour ceux qui en ont besoin. C'est dans cette perspective que nous nous situons et c'est pourquoi nous introduisons cette contribution des retraités, modique, qui permet de marquer que le financement de la perte d'autonomie est un enjeu national.
Oui, monsieur Woerth, il y a un enjeu de financement. Pour mettre en place et accompagner des politiques, un financement est nécessaire. Si l'ancien gouvernement a renoncé à une politique de la dépendance, c'est parce qu'il n'a pas été à même d'en déterminer le financement. Il avait eu l'espoir que la perspective d'un recours aux assurances privées…