L’article 34 A fixe les « finalités de la politique en faveur de l’agriculture, de l’alimentation et de la forêt dans les outre-mer », et constitue un véritable préambule au volet ultramarin du projet de loi. La description qu’il donne des objectifs et des enjeux des agricultures des outre-mer méconnaît le rôle des agricultures traditionnelles d’exportation, telles que la canne à sucre et la banane, qui ne sont pas citées. Outre leur rôle dans la balance commerciale, ces filières créent un nombre important d’emplois. On estime en effet qu’elles génèrent près de 20 000 emplois directs ou indirects, tant dans les DOM que dans l’Hexagone.
Nous proposons donc d’ajouter à cet article un alinéa ainsi rédigé : « De consolider les agricultures traditionnelles d’exportation telles que la canne à sucre et la banane, de renforcer le développement des filières de diversification et de soutenir l’agriculture vivrière ».