À cette heure, je n’insisterai pas davantage. Il n’empêche que c’est un vrai sujet et que nous avons des obligations de résultat au regard des demandes très fortes exprimées par les parlementaires ultramarins qui participent depuis le début à nos débats. Notre assemblée et la nation s’honoreraient à apporter des réponses concrètes.
Je connais malheureusement moins bien les autres départements, mais à La Réunion, les conditions pédoclimatiques changent tous les deux kilomètres selon les altitudes, ou selon que l’on soit sur la côte ouest ou la côte est. Voyant les difficultés que l’on a à apprécier la mise en oeuvre des solutions du bio-contrôle et leur diversité de fonctionnement et d’effets dans l’Hexagone, je me dis que ce sera autrement compliqué dans la réalité agronomique de La Réunion et qu’il faut creuser le sujet !
À ce stade, je ne pousserai pas plus loin la réflexion. Je vais retirer cet amendement, mais je pense que la réflexion sur le bio-contrôle demande un chapitre à part entière. On ne peut pas considérer cette question comme une simple annexe, mais comme un sujet à appréhender dans son ensemble.