Notre pays dispose du premier réseau éducatif à l'étranger. L'objectif est de maintenir cet extraordinaire outil dans un contexte budgétaire contraint et face à une demande croissante de nos compatriotes dont le profil se diversifie.
En raison de la politique désastreuse du gouvernement précédent, les frais de scolarité ont considérablement augmenté, au point de devenir inabordables pour beaucoup de familles.
Les défis sont donc importants : il s'agit de renforcer et de diversifier l'existant, mais aussi de maîtriser les frais de scolarité, afin de permettre à un plus grand nombre de familles d'accéder à un enseignement français à l'étranger.
Monsieur le président, l'accompagnement des élèves handicapés doit être une priorité, et je sais que Mme la ministre y travaille avec l'AEFE.
En matière d'orientation, je pense nécessaire de modifier les missions de Campus France, afin d'attirer des élèves français vers nos universités.
Les familles à l'étranger qui sont dans la mobilité doivent pouvoir bénéficier d'une continuité. Quelles passerelles sont prévues entre les différents types de scolarisation ?
Enfin, les enseignants revenus en France sont généralement sous-utilisés, alors que leur expérience novatrice pourrait être d'une grande utilité à l'Education nationale. Qu'en pensez-vous, madame la ministre ?