En disant cela, je choisis mes mots. Le texte, tel qu’il a été adopté, reste incitatif sans être coercitif. C’est là que se trouve le bon équilibre. Une fois de plus, je tiens à saluer votre capacité d’écoute, madame la ministre, sur ce sujet, comme sur d’autres d’ailleurs.
Si la ville et les métropoles sont l’avenir de l’organisation du monde, la campagne et les villages ruraux ne sont pas des cartes postales de collection. Ils doivent rester des territoires féconds, garants d’une humanité qui sait prendre le temps de vivre et de respirer. Ils sont à la ville en quelque sorte ce que la poésie est à la littérature, c’est-à-dire absolument indispensables.