Cela nécessite de faire appel à des cabinets d’ingénierie qui sont souvent hors de portée, notamment pour les extensions de maisons individuelles. Il faut avoir le courage de reconnaître que travailler sur des débords de toit plus importants pour accueillir des chauves-souris, c’est extrêmement simple à partir du moment où cela est connu. Par ailleurs, sur un certain nombre de sujets, il s’agit de mobiliser l’ensemble de la profession et non de créer des normes supplémentaires, car les professionnels sont très ouverts sur ces questions.
Vous avez exprimé votre position sur le PLUI. D’ailleurs, si l’on prend l’ensemble des quinze interventions, sans considération de famille politique, on constate qu’il y a autant de positions sur ce sujet ! Vous le savez, cette question est décisive. Que le PLUI devienne la règle, tout en souffrant quelques exceptions, est un grand pas en avant. Cela ne dépossède personne et est utile à tout le monde. Je suis convaincue que chacun en conviendra dans quelques mois ou années.
Monsieur Tardy, vous avez reproché de manière assez nette à ce texte de souffrir d’un manque criant de libéralisme. Je peux l’entendre et votre position se défend. Cela n’est effectivement pas celle du Gouvernement. Je l’interpréterai comme la reconnaissance que ce texte veuille faire intervenir la puissance publique, dans la mesure où il s’agit d’un bien de première nécessité, l’accès à un toit.