Comme le Président de la République l’a proposé et annoncé, je vais rencontrer dès le 27 janvier prochain chaque organisation patronale, chaque organisation syndicale, pour discuter des conditions de mise en oeuvre de ce pacte de responsabilité. Parce que ce pacte de responsabilité, je le répète, consiste à donner des marges pour investir, pour innover, pour embaucher, avec des contreparties, que les représentants des salariés sont en droit d’obtenir.
Nous allons donc en discuter, et aussitôt ce processus engagé, j’installerai avec les ministres concernés les assises de la fiscalité des entreprises avant la fin du mois de janvier, ainsi que le groupe de travail sur la remise à plat de la fiscalité des ménages auquel sont associés les parlementaires. Tous ces chantiers se tiennent, et comme l’a dit hier le Président de la République, ils forment un bloc. Ce bloc doit redonner à la France des marges de manoeuvres, et il passe par une meilleure utilisation de l’argent public et donc une baisse de la dépense publique de 50 milliards d’euros d’ici la fin du quinquennat.
Mais la question est aussi de savoir pourquoi et comment réduire ces dépenses. Comment, tout d’abord. Il ne s’agit pas du tout de faire la politique du rabot, de couper en appliquant un pourcentage absurde tel ou tel volume de dépense de l’État, de la Sécurité sociale ou des collectivités locales. Il s’agit de réformer en profondeur, parce que l’objectif, c’est de sauver le modèle social et républicain français par la stratégie nationale de santé, et par une nouvelle étape de la réforme des collectivités territoriales pour les rendre plus efficaces, plus performantes et plus lisibles pour les citoyens.