Intervention de Hervé Féron

Séance en hémicycle du 15 janvier 2014 à 15h00
Questions au gouvernement — Éducation prioritaire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Féron :

Monsieur le ministre de l’éducation nationale, le nombre des établissements concernés par la politique d’éducation prioritaire n’a pratiquement fait qu’augmenter globalement depuis l’instauration des zones prioritaires au début des années 1980 et certains établissements scolaires ont vu leur situation se dégrader de manière préoccupante. Cette situation a été aggravée par la dernière majorité qui considérait l’éducation comme un fardeau financier et non un investissement pour l’avenir : la dernière étude PISA a confirmé que, depuis dix ans, les écarts de niveau entre élèves se sont creusés et que le poids des inégalités sociales dans la réussite scolaire s’est alourdi.

Nous nous félicitons donc, monsieur le ministre, de la mise en oeuvre d’un nouveau plan de l’éducation prioritaire. Cette dernière a pour objectif de rétablir l’égalité des chances entre les élèves en renforçant l’action éducative là où les conditions sociales, économiques et culturelles constituent un obstacle à la réussite scolaire. Elle vise à faire acquérir aux élèves concernés les connaissances et les compétences du socle commun, en personnalisant les parcours et en individualisant les aides ainsi qu’à insuffler dynamisme et esprit de réussite aux établissements.

Vous l’avez dit, monsieur le ministre, l’éducation prioritaire concerne aujourd’hui 20 % des enfants de France. La qualité des actions éducatives qui ciblent ces enfants va de pair avec la mise en cohérence du travail des différents intervenants, la concertation pédagogique et l’accompagnement des personnels chargés de ces dispositifs.

Pour répondre aux préoccupations des personnels et des familles, pouvez-vous nous dire quelles sont les orientations du ministère pour ce plan et les critères autres que sociaux et économiques sur lesquels vous allez vous fonder pour établir une sélection des établissements et quels en seront les conséquences pour les personnels concernés. La question qui est posée est bien aussi celle des moyens mis en oeuvre.

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