Intervention de Laurent Fabius

Séance en hémicycle du 15 janvier 2014 à 15h00
Questions au gouvernement — Intervention en république centrafricaine

Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères :

Sangaris : 1 600 hommes. Les buts, extrêmement difficiles à atteindre, n’ont pas changé : le désarmement, l’aspect humanitaire et la préparation de la transition démocratique. C’est très compliqué, mais je pense que c’est l’honneur de la France – personne d’autre ne pouvait le faire – que d’aller là-bas pour faire son travail.

Le Président de la République a répété hier, lors de sa conférence de presse, que 1 600 hommes constituaient notre contribution ; elle est importante. Je vous ai dit tout à l’heure en répondant à l’un de vos collègues que j’espérais, tout en restant prudent, que nous aurions lundi prochain une décision de principe de l’Europe sur ce sujet. Vous savez par ailleurs que nous travaillons à la transformation progressive de l’opération actuelle, avec 4 000 Africains qui bientôt seront 6 000, en une opération de maintien de la paix.

Les buts sont ceux-là, ils n’ont pas changé. Cela prendra du temps parce que la situation est extrêmement difficile, mais je ne voudrais pas laisser croire que nos soldats ne font pas leur travail – ils font un travail magnifique –, ni que l’affaire est facile. Si la France est allée là-bas, c’est parce qu’elle a pensé que tel était son devoir international et non pas parce que c’était facile.

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