Nous le faisons dans le groupe Gascogne qui annonce de bonnes nouvelles aujourd’hui dans Les Landes ; nous le faisons encore dans le dossier FagorBrandt où nous espérons, là aussi, préserver l’ensemble des sites de fabrication d’électroménager sur le territoire ; enfin, nous souhaitons le faire, y compris au Rousset dans la microélectronique.
Pour quelle raison le Fonds de résistance économique, qui a fait l’objet d’un accord quasi unanime de cette assemblée, avec votre abstention, ce dont je vous ai remercié, n’a-t-il pas été utilisé dans ce dossier alors qu’il l’est dans tous les autres ? Parce que, pour l’instant, nous n’avons pas de repreneur capable d’apporter des financements. Je l’ai déjà dit devant l’Assemblée nationale : l’État ne se substitue pas, il ne remplace pas chaque fois qu’il y a un problème sur un territoire ; il appuie, conforte l’esprit de la politique qui consiste à lutter contre l’impuissance des destructions économiques.
Nous travaillons, y compris avec les organisations syndicales qui ne mâchent pas leurs mots, avec le repreneur qui s’est déclaré le 19 décembre, in extremis, à l’audience de liquidation judiciaire, pour trouver une solution durable, viable ; car je ne veux pas utiliser les fonds publics pour que, dans six mois, on me reproche de l’avoir fait et d’avoir été bien léger en cédant à je ne sais quelle pression de qui, de quoi, de comment.
Monsieur le député, je remercie les collectivités locales ; l’État sera là si nous avons une solution. Je vous le dis : nous avons intérêt à en trouver une, car le pôle de compétitivité microélectronique est un outil de travail très utile, très important pour l’écosystème. Nous y travaillons donc, et avec vous.