Ma question s’adresse à M. le ministre de l’éducation nationale. L’aménagement du temps scolaire, en montagne comme ailleurs, soulève de vraies questions. Même si nous vous savons préoccupé par ces difficultés, nous attendons toujours des réponses concrètes. Il ne s’agit pas d’opposer l’intérêt des enfants et l’intérêt économique. Il ne s’agit pas d’opposer les communes urbaines et rurales. Il ne s’agit pas d’opposer les familles aisées et modestes. Il ne s’agit pas d’opposer Paris au reste de la France. Il s’agit d’obtenir des réponses à des situations précises.
En voici deux : celle des rythmes scolaires et celle de la fixation du calendrier des vacances.
L’activité des clubs de sports d’hiver le mercredi matin, en particulier dans les communes rurales et de montagne, est une institution. Cela s’appelle les mercredis de neige. Cet enseignement, couplé à celui de l’éducation nationale, permet aux jeunes de trouver, après leurs études, un travail en montagne. Cet apprentissage ne pourra plus se faire.