L’Union européenne devra bien, un jour ou l’autre, dans quelques années sans doute, dresser le bilan des ventes de médicaments sur internet et de l’entrée des contrefaçons dans les pays. Nous sommes de ce point de vue le pays le plus sécurisé d’Europe : ce n’est pas un hasard, dans la mesure où la France s’est doté d’un système particulièrement efficace – et qui d’ailleurs a un coût. Mme la ministre vient de parler des pharmacopées soumises à prescriptions médicales ; je pense plus particulièrement à ce un médicament qui favorise l’érection chez l’homme et qui fait l’objet d’une contrefaçon parmi les plus massives en Europe. Tous les pays devront s’asseoir autour d’une table et faire le bilan pays par pays. J’y serai vigilante – pour peu que je sois encore là dans quelques années.
Certes, on peut mettre des logos de reconnaissance sur les médicaments, mais tous les citoyens européens n’en ont pas connaissance. Aussi encadrée soit-elle, tout porte à crainte que la vente de médicaments par internet ne soit une porte d’entrée pour la contrefaçon. Je tenais à faire cette remarque. Je n’en appelle pas seulement à vous, madame la ministre, mais à l’ensemble des vos homologues européens, pour qu’un point soit fait à un moment donné.