Je le répète : restez dans le consensus républicain qui existe depuis 1975 sur ce droit essentiel. Le droit à l’IVG, nous l’avons construit ensemble ; il fait partie de notre patrimoine commun. Il nous faut le préserver, loin des passions inutiles, loin des manoeuvres dilatoires. Envoyons un message clair aux femmes qui nous regardent. J’espère que nos débats en seront l’illustration.
Le 21/10/2014 à 10:27, laïc a dit :
Le consensus républicain n'est pas celui de la destruction de la vie pour elle-même. Il me paraît fondamental de demander avant toute IVG les raisons à la mère, et de lui demander si elle veut ou non une aide alternative à l'IVG. Il est en effet trop facile de se débarrasser du problème de l'IVG par la volonté absolue de la mère. Imaginons la pensée de la mère "Je suis enceinte, je voudrais garder mon enfant, mais pour des raisons financières, je ne le peux pas". Est-il responsable pour l'Etat de ne conserver que l'aspect final du problème : "Je ne peux pas", traduit en "Je ne veux pas", alors que si on approfondissait la question, on s'apercevrait que le seul problème financier est responsable de l'IVG. Il est donc responsable que l'Etat aille dans le sens de la volonté première de la mère, à savoir garder l'enfant, et non pas dans celui des difficultés matérielles, qui entraînent pour la mère le rejet du futur bébé.
C'est que qu'on attend de l'Etat : aller au devant des problèmes des gens, et essayer de les résoudre, pour le bien de la vie à venir, et non pas faire l'autruche, et appliquer une politique anti-vie, parce que c'est plus rapide et facile, et conforme à une idéologie démissionnaire.
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