L'article 43 vise à supprimer la participation de l'assuré pour les actes d'IVG.
La prise en charge d'une IVG dans le cadre d'une grossesse non désirée est actuellement différente suivant l'âge, suivant que l'on est mineure ou majeure, c'est-à-dire finalement suivant que l'on a dix-sept ou dix-neuf ans. Comme tout seuil, suivant que l'on est d'un côté ou de l'autre, la situation change considérablement, voire totalement et, dans le cas présent, cela a aussi un impact financier. L'article 43 vise à supprimer les effets pervers d'un seuil, et je m'en réjouis. C'est pourquoi je n'ai pas déposé d'amendement de suppression de cet article.
Toutefois, la disposition proposée n'est peut-être pas suffisante en soi. L'IVG est un acte ultime pour les femmes et notre rôle est important. Notre devoir à l'égard des femmes est grand. Oui, notre responsabilité est éminemment importante.
Pour ma part, je souhaiterais que cette mesure puisse être accompagnée de manière concomitante d'une campagne de communication, d'une campagne de prévention, d'une campagne d'information.
Dans ces conditions, nous aurions accompli intégralement notre mission à l'égard des femmes et contribué à les aider afin que l'IVG demeure un acte ultime.