Madame la députée, attardons-nous un moment sur ce que prévoit désormais l’article 2 bis A. Premièrement, aucun employeur ne pourra rompre le contrat de travail d’un homme salarié pendant les quatre semaines qui suivent la naissance de son enfant, c’est une nouveauté. Deuxièmement, une autorisation d’absence pour se rendre à trois des examens médicaux obligatoires sera délivrée aux futurs pères pour accompagner le mieux possible l’arrivée de l’enfant. Ces mesures constituent de véritables leviers pour faire évoluer la société et favoriser l’implication des pères. En l’état actuel, elles paraissent suffisantes sans qu’il soit besoin de les compléter par une protection supplémentaire. Je vous demanderai de bien vouloir retirer votre amendement. À défaut, j’émettrai un avis défavorable.