Vous avez raison, le Sud-Est de la France, singulièrement le Var et les Alpes-maritimes, a été touché par des intempéries considérables. Je voudrais à mon tour et au nom du Gouvernement rendre hommage aux deux victimes disparues dans le Var et à leur famille.
Nous nous sommes rendus sur place hier, vous le savez, avec le Premier ministre et le ministre de l’intérieur, pour constater les dégâts, notamment à La Londe-les-Maures. Deux choses nous ont frappés : d’abord la violence des événements et la détresse des populations, mais aussi le formidable élan de solidarité qui s’est créé, qu’il s’agisse des services de l’État, des élus ou de la population.
Le Gouvernement se doit d’être à la hauteur de la solidarité qui s’est manifestée et au rendez-vous de cette détresse. C’est d’ailleurs le sens des propos du Premier ministre, hier, dans le Var, qui peuvent se résumer en deux phrases : aller plus vite pour la réparation, aller plus loin dans la prévention.
Aller plus vite dans la réparation, c’est signer d’ici quelques jours les arrêtés qui donneront aux sinistrés le droit de se tourner vers leur compagnie d’assurance. Ces arrêtés de catastrophe naturelle seront signés d’ici quelques jours. Nous sommes allés très vite en Bretagne, nous irons très vite pour le Var et les Alpes-maritimes.
Aller plus loin dans la prévention, c’est poursuivre le dialogue avec les élus sur les plans de prévention des risques d’inondation ; c’est aussi faire vivre cette nouvelle compétence que nous avons fait voter dans la loi sur les métropoles, qui donne à nos collectivités la gestion des milieux aquatiques et des risques d’inondation.
Bref, vous le voyez, nous devons entrer dans une culture du risque : il y a eu la Réunion, il y a eu la Bretagne, il y a le Sud-Est… C’est ensemble que nous devons agir, mais ce que nous avons vu hier, cette grande solidarité entre l’État et les populations, nous fait penser que nous sommes dans la bonne voie.