Intervention de Jean-Louis Borloo

Séance en hémicycle du 21 janvier 2014 à 21h30
Égalité entre les femmes et les hommes — Article 5 c

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Borloo :

Je précise tout d’abord que je m’exprime à titre strictement personnel ; je ressens du reste beaucoup d’humilité à m’exprimer après l’intervention de Sonia Lagarde.

Deux malentendus doivent être évités : d’une part, nous ne sommes pas dans un débat à l’espagnole. D’autre part, en entendant ce matin à la radio qu’un amendement était de nature, d’une manière ou d’une autre, à remettre en cause la loi Veil, très franchement, j’étais à la fois effrayé et furieux ; nous avons eu l’occasion d’évoquer ce point il y a quelques instants. Chers collègues, on ne peut pas dire qu’une IVG serait une contraception bis ou un acte de confort. Je regrette vraiment que ce débat se soit ouvert dans ces conditions ; mais pour autant, je le dis à mes collègues, surtout ceux qui sont les plus proches de moi, nous devons prendre garde aux caricatures, faire attention au déremboursement et à tout ce qui pourrait être incompris par les femmes.

Sur le fond, madame la ministre, chers collègues qui avez déposé cet amendement adopté par la commission, je pense, comme Sonia Lagarde, qu’il faut vous suivre et que nous devons évoluer. Mais le sujet de l’accompagnement des mineures, des petites, car c’est bien là le sujet – je ne parle pas des adultes –, aurait probablement mérité d’être traité de manière adaptée.

En ce qui me concerne, et à titre strictement personnel, je me situe donc sur la ligne de Sonia Lagarde. Je trouve que cet amendement n’avait pas sa place dans ce texte mais, pour autant, nous considérons qu’il correspond à la réalité du jour.

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