Merci, monsieur le ministre, de votre disponibilité pour ce point de situation sur l'opération Sangaris, dont je ne doute pas qu'il se renouvellera régulièrement, comme vous l'aviez fait pour l'opération Serval.
Après la démission du Président Djotodia, des décisions sont attendues sur la mise en place de nouvelles instances politiques.
Nous désignerons mercredi prochain les rapporteurs pour les missions d'information créées après discussion au sein de notre bureau à la fin du mois de novembre dernier. L'une d'entre elles a trait, dans le sillage du Livre blanc, à l'évolution de notre dispositif militaire en Afrique, ainsi qu'au suivi des opérations en cours – nous pressentions déjà, alors, que la situation en République centrafricaine (RCA) deviendrait un sujet majeur. Ces deux questions nous semblent en effet devoir être abordées de concert, car c'est l'ensemble de la zone sahélo-saharienne qui intéresse la sécurité, non seulement de la France, mais aussi de l'Europe.
Il appartiendra aux futurs rapporteurs d'ajuster le périmètre de leurs travaux, ainsi que l'intitulé même de leur futur rapport : sur ce point, je fais confiance à leur esprit de responsabilité.
Enfin, puisque certains ont allumé une polémique sur le sujet, je rappelle que cette mission pourra se rendre sur place dès que les conditions de sécurité seront réunies : il en avait été de même avec l'opération Serval au Mali, où une mission avait pu se déplacer, en avril dernier, avant l'échéance de quatre mois.